En 2012, le Paysage de Grand-Pré, dans la vallée de l’Annapolis, est devenu le 16ᵉ site du patrimoine mondial du Canada, inscrit par l’UNESCO.
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Du parc d’observation, voici ce que vous voyez en faisant face au nord et en regardant vers la vaste étendue de terres endiguées du site du patrimoine mondial. Vers l’est et vers l’ouest, les digues qui protègent les terres agricoles exploitées. Au second plan, l’église-souvenir du lieu historique national de Grand-Pré. Long Island se trouve au nord des terres endiguées et les falaises de Blomidon sont en arrière-plan. |
Les sites du patrimoine mondial de l’UNESCO sont reconnus pour leur valeur universelle exceptionnelle (VUE) pour l’humanité tout entière. On entend par valeur universelle exceptionnelle une importance culturelle et/ou naturelle tellement exceptionnelle qu’elle présente le même caractère inestimable pour les générations actuelles et futures de l’ensemble de l’humanité, sans égard aux frontières nationales.
L'essence de la valeur universelle exceptionnelle du paysage de Grand-Pré est illustrée dans le paragraphe suivant :
Le paysage de Grand-Pré témoigne de manière exceptionnelle d’un établissement agricole traditionnel créé au XVIIe siècle par les Acadiens, qui l’ont reconquis de la mer et qui est encore en usage grâce à l’utilisation des mêmes technologies et d’un système communautaire de gestion. Grand-Pré est aussi le lieu mémoriel par excellence des Acadiens qui vivaient en harmonie avec les Mi’kmaq avant d’être dispersés par le Grand Dérangement qui a débuté en 1755. Les constructions mémorielles forment le pôle de la réappropriation symbolique de la terre de leurs ancêtres par les Acadiens, au XXe siècle, dans un esprit de paix et de partage culturel avec la communauté environnante.
Consultez le site de l’UNESCO où figure l’énoncé de la valeur universelle exceptionnelle qui a été approuvé.
L'essence de la valeur universelle exceptionnelle du paysage de Grand-Pré est illustrée dans le paragraphe suivant :
Le paysage de Grand-Pré témoigne de manière exceptionnelle d’un établissement agricole traditionnel créé au XVIIe siècle par les Acadiens, qui l’ont reconquis de la mer et qui est encore en usage grâce à l’utilisation des mêmes technologies et d’un système communautaire de gestion. Grand-Pré est aussi le lieu mémoriel par excellence des Acadiens qui vivaient en harmonie avec les Mi’kmaq avant d’être dispersés par le Grand Dérangement qui a débuté en 1755. Les constructions mémorielles forment le pôle de la réappropriation symbolique de la terre de leurs ancêtres par les Acadiens, au XXe siècle, dans un esprit de paix et de partage culturel avec la communauté environnante.
Consultez le site de l’UNESCO où figure l’énoncé de la valeur universelle exceptionnelle qui a été approuvé.
De la découverte à l'apprentissage en passant par les divertissementsD’abord aménagés par les Acadiens dans les années 1680, les terres endiguées, les champs et le village sur les collines ont ensuite été repris et agrandis au fil des ans par des descendants des Planters de la Nouvelle-Angleterre, puis par des immigrants, dont des Anglais et des Écossais, aux XIXe et XXe siècles, et des Néerlandais, après la Seconde Guerre mondiale.
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