Le paysage
L’excellence en agriculture
De marais salin à terres agricoles
À Grand-Pré comme ailleurs en Acadie, les Acadiens se sont établis là où ils pouvaient tirer parti des riches terres d’alluvions. En fait, ils sont les seuls en Amérique du Nord qui ont réussi à transformer les zones intertidales de façon aussi intensive grâce à la technique des aboiteaux en vue d’y fonder des établissements agricoles.
Pendant les quelque soixante-dix années qui ont précédé la Déportation, les Acadiens de Grand-Pré ont transformé ensemble ce vaste marais salin pour lui donner l’apparence du « grand pré » qui s’étend devant vous. Ils ont eu recours au système d’aboiteau, une technique européenne d’aménagement des zones humides qu’ils ont adaptée à leur environnement. Une fois endigué et dessalé par l’eau de pluie, ce terrain alluvial s’est transformé en sol très fécond faisant de Grand-Pré le « grenier de l’Acadie ».
À Grand-Pré comme ailleurs en Acadie, les Acadiens se sont établis là où ils pouvaient tirer parti des riches terres d’alluvions. En fait, ils sont les seuls en Amérique du Nord qui ont réussi à transformer les zones intertidales de façon aussi intensive grâce à la technique des aboiteaux en vue d’y fonder des établissements agricoles.
Pendant les quelque soixante-dix années qui ont précédé la Déportation, les Acadiens de Grand-Pré ont transformé ensemble ce vaste marais salin pour lui donner l’apparence du « grand pré » qui s’étend devant vous. Ils ont eu recours au système d’aboiteau, une technique européenne d’aménagement des zones humides qu’ils ont adaptée à leur environnement. Une fois endigué et dessalé par l’eau de pluie, ce terrain alluvial s’est transformé en sol très fécond faisant de Grand-Pré le « grenier de l’Acadie ».
UN PROJET DE RONALD RUDIN RÉALISÉ PAR BERNAR HÉBERT
Le film Des paysages remaniés emmène le spectateur dans un voyage à travers 32 000 hectares de marais dans les provinces canadiennes du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse. |
Encore aujourd’hui, ces terres sont parmi les plus fertiles réservées à l’agriculture au Canada. |
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De l’époque des Planters à nos jours
Dès 1760, les Planters de la Nouvelle-Angleterre se sont établis à Grand Pré, où ils ont, à leur tour, cultivé le marais endigué. Comme les Acadiens avant eux, ils ont eu recours au système d’aboiteau et ont avec le temps agrandi le marais endigué d’environ vingt pour cent, lui donnant sa superficie actuelle de 1300 hectares ou plus de 3000 acres.
Les Planters ont instauré un système de gestion collective des terres endiguées en 1761 en nommant un Commissioner of Sewers. Aujourd’hui, les propriétaires du marais endigué, dont bon nombre descendent des Planters, sont membres du Grand Pré Marsh Body, un organisme de gestion des marais créé en 1949 pour veiller à la protection et à l’entretien des terres endiguées à des fins agricoles. On compte aussi parmi ses membres des agriculteurs néerlandais qui se sont établis au Canada après la Seconde Guerre mondiale.
Dès 1760, les Planters de la Nouvelle-Angleterre se sont établis à Grand Pré, où ils ont, à leur tour, cultivé le marais endigué. Comme les Acadiens avant eux, ils ont eu recours au système d’aboiteau et ont avec le temps agrandi le marais endigué d’environ vingt pour cent, lui donnant sa superficie actuelle de 1300 hectares ou plus de 3000 acres.
Les Planters ont instauré un système de gestion collective des terres endiguées en 1761 en nommant un Commissioner of Sewers. Aujourd’hui, les propriétaires du marais endigué, dont bon nombre descendent des Planters, sont membres du Grand Pré Marsh Body, un organisme de gestion des marais créé en 1949 pour veiller à la protection et à l’entretien des terres endiguées à des fins agricoles. On compte aussi parmi ses membres des agriculteurs néerlandais qui se sont établis au Canada après la Seconde Guerre mondiale.